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À la recherche de nouvelles formes du vivant


Cette installation vidéo est l’occasion de découvrir le travail minutieux de l’artiste iranienne Golnaz Behrouznia sur les transformations et les perturbations de notre environnement naturel. À mi-chemin entre l’organique et le numérique, entre la science et la chimère, l’artiste visuelle formée aux Beaux-Arts de Téhéran dessine des créatures fictives qui permettent de porter un regard neuf sur le vivant.


Cellules, embryons, microbes, chromosomes, organes, insectes, animaux, cristaux ou objets artificiels ? L’indécision demeure. Les créatures hybrides évoluant dans la vidéo désorientent le spectateur, qui demeure en suspens entre le connu et l’inconnu. Une perte des repères orchestrée par l’artiste, qui ne prétend pas apporter une représentation scientifique des cycles biogéochimiques qu’elle a observés très précisément. Cette dramaturgie, qui a pour ambition de rendre visible l’invisible, consiste en une interprétation subjective des évolutions écologiques. « Il s’agit de ma vision des cycles de la Terre. J’évoque les perturbations, les endommagements, les disparitions. Mais aussi la façon dont le système se reprend ou se régule. Tout est lié dans l'écosystème. Si les cycles de l’eau sont perturbés, les êtres vivants et les plantes sont perturbés aussi », explique Golnaz Behrouznia.


Un détour par l’animation 3D qui permet de renouveler notre regard sur l’environnement. L’artiste propose une expérience d’un monde parallèle qui questionne la destruction de nos milieux naturels, trop souvent perçus sous le prisme unique de l’exploitation et de la consommation.


L’installation vidéo sera accompagnée d’une exposition du « répertoire d’entités imaginaires » que réalise Golnaz Behrouznia depuis 2010.

Univers sonore : Maxime Corbeil-Perron • Montage vidéo : Rémi Boulnois • Programmatrice : Sarah Maske • www.golnazbehrouznia.comInstagram

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