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Danseuse derviche


photo : Danny Tavori
photo : Danny Tavori

Une danse inspirée de la danse sacrée des derviches tourneurs, mais réinventée par un corps féminin. C'est le principe épuré de la performance réalisée par Daniell Alnuma au Théâtre de Verdure de Saint-Martin-Les-Eaux. La danseuse en solo tourne vêtue d’une longue robe en tulle, lestée par des poids cousus dans l’ourlet de la jupe. Cheveux attachés en nattes serrées, ses gestes précis et saccadés comme ceux d’une poupée mécanique deviennent au fil du temps de plus en plus souples et sauvages. Elle se retrouve finalement nue, crinière en bataille, tourbillonnant rageusement. Avec une belle sobriété visuelle et une maîtrise parfaite de ses gestes, Daniell Alnuma nous fait partager sa transe jusqu’à l’envol. Le récit d’une véritable métamorphose, de la danse classique à la danse contemporaine, de la femme entravée à la femme libre de ses mouvements.


En coulisses : Notons l’engagement du conseil municipal de Saint-Martin-Les-Eaux, qui a financé la résidence et le décor, dépenses que les recettes de la représentation ont ensuite permis de rembourser. Un parti-pris politique et une audace artistique qui ont mené à la création d’une soirée pleine de grâce, sans grever le budget municipal.


Tohu • Flying the Earth project • Restitution à Saint-Martin-Les-Eaux d'une recherche en résidence au Labo Novo (Reillanne) le 13 septembre 2020.

Prochaines résidences et représentations : site de Daniell Alnuma.

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